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Samedi 23 octobre 2010 à 11:12

http://www.les-dents-de-la-mer.fr/images/stories/3-requin-blanc-romain-catros.jpg


      Samedi, ce jeune homme d'une vingtaine d'années pratiquait du surf en compagnie d'un ami, au large de Surf Beach, à Vandenberg, au nord-ouest de Lost Angeles, en Californie, quand il a été tué d'un requin.

     Le requin à l'origine de l'attaque faisait, selon des témoins entre 4 et 6 mètres de long.

     Le dernier décès dû à un requin blanc en Californie date de 2008.

Jeudi 21 octobre 2010 à 12:49

Pour rappel, le petit Grégory Villemin a été retrouvé pieds et poings liés, dans la Vologne (Vosges), le 16 octobre 1984.

Mercredi matin, le procureur de Dijon a annoncé que de nouvelles expertises ADN allaient être réalisées.

Jean-Marie Beney vient donc de donner un avis favorable à la demande de Thierry Moser, l'avocat des parents du petit Grégory, qui souhaitait une nouvelle expertise technique des scellés.

De nouvelles analyses ADN vont être réalisées sur un cheveu du pantalon de Grégory et sur les cordelettes qui ont servi à l'entraver.

"Pour nous l'essentiel ce sont les cordelettes, car là on est très proche, on 'touche' le crime, c'est le point primordial", a affirmé Marie-Christine Chastant-Morand, l'avocate de Jean-Marie et Christine Villemin.

L'ouverture de nouvelles analyses constitue un nouvel espoir après l'échec de celles réalisées en mai dernier.


1. Les rebondissements clés de l'affaire Grégory

Depuis 25 ans, les personnes soupçonnées du meurtre du petit Grégory se sont succédées. Mais jamais la justice n'a pu retenir de preuves tangibles sur la culpabilité des uns et des autres.

On fait le point.

Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin est retrouvé mort noyé et ligoté dans la Vologne (Vosges), à 6 kilomètres de Lépanges-sur-Vologne, où il vit avec ses parents.

Le lendemain, ces derniers reçoivent une lettre anonyme, où un "corbeau" avoue avoir tué le garçonnet.

Rapidement, Bernard Laroche, le cousin de Jean-Marie, est soupçonné du crime. Il sera inculpé en novembre 1984 puis relâché, faute de preuves, en février 1985.

Persuadé que son cousin est responsable du meurtre de son fils, Jean-Marie Villemin le tue. Pour ces faits, il sera placé en détention provisoire jusqu'en 1987.

Les soupçons se portent ensuite sur la maman du petit Grégory, Christine Villemin. Elle sera également emprisonnée une dizaine de jours, en juillet 1985, alors qu'elle est enceinte de son deuxième fils.

L'enquête piétine, faute de preuves, le juge d'instruction arrête les investigations.

Les parents du petit Grégory demandent en 1999 la réouverture de l'enquête pour analyser l'ADN présent sur un timbre que le corbeau a manipulé. Les tests ne donnent rien, et l'affaire est refermée le 11 avril 2001.

Au total, l'affaire Grégory est passée dans les mains de trois juges d'instruction.

2. Les test ADN en question

Il faudra attendre 2008, pour que l'enquête soit ouverte à nouveau en raison des progrès scientifique concernant l'analyse ADN.

Mais en mai 2010, le procureur de la République de Dijon balaye tout espoir de retrouver l'assassin du petit Gregory, les expertises ADN n'ayant rien données.

Ces analyses auront toutefois permis d'innocenter Bernard Laroche, le cousin de Jean-Marie Villemin.

3. Et maintenant ?

En juin 2010, les époux Villemin proposent de nouvelles pistes pour les analyses ADN.

Celles-ci viennent d'être acceptées par le procureur de la République du parquet de Dijon. Six nouvelles analyses techniques ont été décrétées

- "L'analyse du cheveu retrouvé sur le pantalon", du petit Gregory.

- "L'analyse des cordelettes", ayant servie à entraver l'enfant.

- "La recherche de traces de foulage" sur l'enveloppe des revendications du meurtre.

- "La comparaison des voix du corbeau" avec celles des protagonistes de l'affaire.

- "La recherche d'ADN sur quatre personnes complémentaires, deux couples voisins des Villemin" qui n'avaient pas été impliqués jusqu'à présent.

- "La recherche d'ADN sur une lettre anonyme signée Corinne".

Ces différents tests constituent les "analyses de la dernières chances". En effet, concernant les tests ADN, les enquêteurs s'appuient sur une méthode bien particulière appelée LCN (Low Copy Number).ainsi, les cordelettes devront être découpées et donc détruites.


Le temps presse, car la prescription de cette affaire interviendra le 11 avril 2011.

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